Citation de la semaine

« Je pense que certaines jeunes personnes veulent une expérience plus profonde. Certaines personnes veulent juste être frappées sur la tête et si elles sont frappées assez fort elles ressentiront peut-être quelque chose. Mais d'autres veulent aller au fond des choses et peut-être découvrir plus de richesse. Et je pense que ce sera toujours pareil, ces gens là ne seront pas un grand pourcentage de la population. Un grand pourcentage de la population ne veut pas d'un défi, ils veulent qu'on leur fasse quelque chose, ils ne veulent pas participer. Mais il y aura toujours, peut-être 15%, qui en veulent plus et ils iront le chercher, peut-être que c'est là qu'est l'art. »
Bill Evans

jeudi 29 septembre 2011

Cours d'Arnaud Bikard. Sujet de la dissertation à la maison. Exemple de plan de dissertation sur Victor Hugo.

Chers étudiants,

Je vous rappelle tout d'abord le sujet de la dissertation facultative à réaliser pour le 18 Octobre (deuxième année) ou le 19 Octobre.

Victor Hugo s’adresse ainsi au lecteur dans la préface des Contemplations (1856) : « Ah ! Insensé qui crois que je ne suis pas toi ! » Baudelaire, quant à lui, écrit en exergue des Fleurs du mal (1857): « Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère. » L’intention des deux poètes est-elle semblable dans leur appel au lecteur ? Comment s’incarne leurs intentions dans leurs poésies ?
Vous pouvez prendre exemple, pour votre travail, sur la dissertation que nous avons réalisée ensemble pendant le cours sur Victor Hugo et dont je vous envoie une version rédigée.

Je vous rappelle les éléments que je souhaite voir rédigés dans ce premier travail:
l'introduction, la conclusion et les transitions entre les parties. Cela devrait me permettre de voir si vous avez compris le type d'argumentation qu'exige l'exercice de la dissertation.

Pour le lectures, concernant Baudelaire, je vous conseille l'excellent site:

http://baudelaire.litteratura.com/

Pour Victor Hugo, vous pourrez consulter tous ses poèmes sur internet, ou bien vous référer aux trois volumes de poésie qui resteront à la bibliothèque du CUF sur l'étagère réservée à la littérature :

http://fr.wikisource.org/wiki/Auteur:Victor_Hugo

Bon courage et bon travail!

Pour le séminaire du vendredi 30 septembre

Les étudiants de deuxième année liront les poèmes suivants :

Rondels I et II
Petit air (Guerrier)
La section des Eventails
La section Chansons Bas

Les étudiants de première année étudieront, comme on l'a évoqué en cours, les poèmes publiés dans le Parnasse Contemporain.

Voici deux articles sur Mallarmé dont la lecture sera bénéfique :

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/roman_0048-8593_1993_num_23_81_5880

 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_0571-5865_1975_num_27_1_1093

mercredi 21 septembre 2011

Pour le séminaire du vendredi 23 septembre

DEUXIEME ANNEE

Avant d'aborder en détail la poésie de Mallarmé qui constitue l'objet d'étude centrale de cette première partie de l'année, j'invite les étudiants de deuxième année à lire les poèmes publiés dans la revue le Parnasse Contemporain, c'est-à-dire les douze poèmes suivants : 

Les Fenêtres
Les Fleurs
Renouveau
Angoisse
« Las de l’amer repos où ma paresse offense… »
Le Sonneur
Tristesse d’été
L’Azur
Brise marine
Soupir
Aumône
Don du poème

Ces poèmes sont les parmi les plus accessibles parmi ceux de Mallarmé. Je vous demanderai d'y chercher ce qui rejoint et ce qui s'écarte de la poésie de Baudelaire que nous avons étudié l'an dernier. Notez vos idées en particulier pour chaque poème qui vous semble se rappprocher sensiblement ou au contraire prendre des distances vis-à-vis de l'influence baudelairienne. Justifiez ces perceptions par des citations précises qui peuvent être d'ordre thématique ou lexical, de celui de la versification, de celui de l'organisation structurelle des poèmes, etc...

PREMIERE ANNEE

Les étudiants de première année sont eux invités à lire les textes suivants qui remettent Mallarmé dans le contexte de son époque.

Le premier est un texte qui contribua à la naissance du prestige de Mallarmé dans les cercles poétiques de son temps. Il s'agit d'un texte célèbre de Verlaine :

Le second texte est le poème liminaire des Poésies de Mallarmé, dans son édition de 1899, et se nomme Salut. Malgré sa difficulté tentez de cerner ses spécificités, thématiques, formelles ou autres en quelques phrases  : 


Rien, cette écume, vierge vers
A ne désigner que la coupe ;
Telle loin se noie une troupe
De sirènes mainte à l’envers.

Nous naviguons, ô mes divers
Amis, moi déjà sur la poupe
Vous l’avant fastueux qui coupe
Le flot de foudres et d’hivers ;

Une ivresse belle m’engage
Sans craindre même son tangage
De porter debout ce salut

Solitude, récif, étoile
A n’importe ce qui valut
Le blanc souci de notre toile.

Lisez-le plusieurs fois et je vous demanderai, pour le premier cours, de tenter d'en donner une interprétation justifiée par l'analyse du texte. Basez-vous sur l'étude de la forme, des sonorités, des thématiques du poème pour dégager les axes centraux de ce texte d'ouverture.

Avant de commencer l'étude de la poésie de Mallarmé, le cours de vendredi s'ouvrira sur un travail plus général sur la méthodologie des études littéraires que nous pratiquerons au CUF et sur une introduction à l'étude de la poésie. 

Bonne lecture et bon courage!

Laurent Alibert